Le monument de l'offensive 1918 à Ressons-le-Long
Lieux de mémoire
à Ressons-le-Long
Gratuit
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En 1918, lors de la 3e Bataille de l'Aisne, une nouvelle offensive est déclenchée sur le front.En quelques jours, les allemands atteignent Château-Thierry. Des combats acharnés se déroulent sur l’axe Soissons/ Villers-Cotterêts.
A l'Ouest de cette poche, le 8ème régiment de Cuirassiers s'est battu aux heures les plus critiques.A Bonval, à la ferme de Confrécourt, à Gorgny, à Ambleny, à la ferme de Vertefeuille, il a arrêté définitivement la poussée allemande.
Ce monument, érigé telle une...En 1918, lors de la 3e Bataille de l'Aisne, une nouvelle offensive est déclenchée sur le front.En quelques jours, les allemands atteignent Château-Thierry. Des combats acharnés se déroulent sur l’axe Soissons/ Villers-Cotterêts.
A l'Ouest de cette poche, le 8ème régiment de Cuirassiers s'est battu aux heures les plus critiques.A Bonval, à la ferme de Confrécourt, à Gorgny, à Ambleny, à la ferme de Vertefeuille, il a arrêté définitivement la poussée allemande.
Ce monument, érigé telle une tombe, contient les restes de trois soldats du 8ème régiment de Cuirassiers à pied, tombés le 4 juin 1918* à la ferme de la Montagne (située à environ 600 mètres du monument) et témoigne de l’héroïsme de ces combattants.
*Ressons évacué en 1918 Le 27 mai, le canon tonna sur Soissons et la ville fut prise le lendemain. C’était la grande offensive du Kronprinz qui commençait. Le 30 mai, la population de Ressons reçut l’ordre d’évacuer et le dernier train partit de Vic dans la soirée tandis que les cultivateurs emmenaient leurs chariots et leurs bœufs. Le 4 juin au matin, le 8e régiment de cuirassiers arriva au Chat Embarrassé où le Général Messimy donna ses ordres : empêcher l’ennemi de déborder sur le secteur et d’entrer dans la forêt de Retz. Le 1er bataillon se posta à Gorgny et dans les bois proches pour surveiller Fontenoy, la nationale et Ambleny. Le 2éme bataillon s’installa à Maubrun alors que le colonel du 8e Cuir plaçait son PC dans une maison du Montois qui fut écrasée par un obus de 150. Les troupes françaises tinrent bon et, malgré les tirs d’artillerie et les toxiques, elles empêchèrent les ennemis de passer le Rû de Retz à Ambleny. Mais à quel prix ! Le régiment compta 59 blessés et 11 tués dont 3 furent inhumés en bordure de la chaussée Brunehaut : les maréchaux des logis Jaurand et Grivot et le soldat Nogué.
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